La Suisse a, ces dernières années, maintenu sa « compétitivité » sur le dos des salarié.e.s et des milieux populaires. En effet, ses résultats s’expliquent par une compression des dépenses et des services publics, par une dégradation des prestations de retraite, par une politique salariale très restrictive, aussi par la proportion élevée des temps partiels féminins (près de 60% des femmes actives) qui ne fait que traduire le poids élevé de leur contribution non rémunérée aux tâches de soin et d’éducation. Ce phénomène est renforcé par l’inflation qui entraine une diminution du salaire réel. À l’heure où une part croissante de la population a des difficultés à boucler ses fins de mois, il est vital de défendre les revenus de la population.