Les milieux populaires résistent toujours à l’offensive des dominants, des partis de droite, des milieux patronaux, du secteur immobilier... Largement souterraine et peu visible, cette résistance au quotidien est faite de petites choses: tenir tête à un petit chef au travail, gagner un recours contre une hausse de loyers, arracher avec son syndicat une amélioration, même modeste, de ses conditions de travail, obtenir une hausse de salaire...
Parfois, la résistance populaire cesse d’être souterraine et sort au grand jour. Début mars, le vote massif pour la 13e rente AVS a été arraché notamment grâce à la participation exceptionnelle - une fois n’est pas coutume! - des quartiers populaires, qui a fait jeu égal avec celle des arrondissements bourgeois.
Parfois c'est de l'étranger que vient un souffle d'espoir, par exemple quand on a vu le nouveau front populaire et son programme résolument axé sur la défense des intérêts de la majorité de la population arriver en tête, à la sortie des urnes, le 7 juillet dernier, stoppant l’extrême droite au seuil du pouvoir.
Ces moments sont trop rares, même si les votations genevoises du 22 septembre dernier nous ont apporté une nouvelle bonne surprise en arrêtant la machine PLR à faire des cadeaux aux super-riches, par un NON sans appel à la «Lex Fontanet» en faveur des actionnaires...
L’Union Populaire vise à construire un parti populaire de la gauche combative, ancré dans nos quartiers, nos communes et nos lieux de travail, dont l’activité quotidienne serve à renforcer la résistance, à rassembler, à organiser et à construire une force politique qui défende des projets dans l’intérêt de l’écrasante majorité d’entre nous.
Un parti qui mobilise les gens pour changer la vie au quotidien. Un parti qui ose défier les puissances d’argent et les pouvoirs en place et qui leur inflige les raclées politiques qu’ils méritent. Si cette perspective vous parle, contactez-nous.
En attendant, nous faisons campagne en vue des votations du 24 novembre.Le journal que vous tenez entre les mains, nos membres le distribuent à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires: il appelle à voter 7 x NON à l’aggravation de nos conditions de vie et à inciter votre entourage à en faire de même!
Sur le plan fédéral, avec l’ASLOCA, nous sommes en campagne pour un double NON contre la péjoration du droit du bail au détriment des locataires et en défense du droit au logement. Sur ce même front nous refusons une modification de la loi genevoise (dite LGZD) qui introduit des privilèges antidémocratiques d’un autre âge pour les propriétaires, mettant en danger la construction de logements abordables.
En matière de droits démocratiques aussi, nous défendons le contrôle populaire sur les tarifs TPG, introduit par le succès d’une initiative de l’AVIVO, qui est indispensable pour refuser les hausses de tarifs et maintenir le cap vers la gratuité des transports en commun...
Face à la gravité de la crise climatique, nous défendons l’amélioration des transports publics (fréquence, confort,vitesse commerciale, connexions) et la marche vers leur gratuité,contre la proposition absurde d’élargir les auto- routes à coups de milliards, à laquelle il faut opposer un NON sans appel.
Enfin,pour en revenir à notre canton, nous appelons à voter NON à une nouvelle modification de la loi sur l’imposition des personnes physiques. En faisant un cadeau indu aux privilégiés, elle priverait les caisses de l’État de 430 millions et mettrait notamment en péril les subsides qui permettent à un grand nombre d’entre nous de payer ses primes maladie.
Le Comité de l'Union Populaire
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