Ce matin les syndicats UNIA et SIT tenaient une conférence de presse pour dénoncer une situation scandaleuse dans l’entreprise de Vincent Canonica, candidat au Grand Conseil sur la liste de Pierre Maudet. Celui-ci aurait fait signer des avenants au contrat de travail de ses salarié·e·s anticipant des baisses de salaires en cas de concrétisation des invites de la motion Ettlin, qui remet en cause les salaires minimaux cantonaux. Alors que la bataille ne fait que commencer à Berne, les milieux patronaux et la droite affairiste genevoise, du Centre à l’UDC en passant par le PLR et les amis de Pierre Maudet, attaquent déjà nos conditions de travail.
Le salaire minimum : de la lutte contre la pauvreté à une victoire populaire.
Le salaire minimum légal (SML) est pourtant un instrument de lutte contre la pauvreté qui a été validé par le Tribunal fédéral. Ces mécanismes cantonaux ne relèvent pas de la politique économique ou de la politique salariale, mais ont pour fonction de permettre aux salari·é·es de vivre de leur travail. A Genève, l’idée du SML, dont les militant·es de la Liste d’Union Populaire ont été les initiateurs·trices, a été plébiscitée par le corps électoral avec le soutien de plus de 58 % des votant.e.s.
Le vrai visage des partis droite : des baisses de salaires
Alors que les partis de la droite bourgeoise, du PLR à l’UDC en passant par le MCG et le Centre n’arrêtent pas de nous répéter vouloir défendre le « pouvoir d’achat », la question du salaire minimum démontre leur vrai visage. Tous ces partis ont voté en faveur de la motion Ettlin à Berne et certains d’entre eux, à l’aide de pratiques scandaleuses, veulent déjà se repaître des restes du salaire minimum. Concrètement, ils militent et agissent en faveur de baisses salariales pour les personnes qui ont déjà les plus faibles revenus afin d’augmenter leurs profits. Ce sont les mêmes qui défendent la multiplication des cadeaux fiscaux aux gros actionnaires, aux grandes fortunes et aux propriétaires immobiliers.
Le salaire minimum est bien vivant. Augmentons les salaires.
Le SML a été une victoire populaire, mais surtout une bouffée d’oxygène pour nombre de salarié.es. Aujourd’hui, la ligne de fracture est claire. Nous devons nous organiser pour défendre le salaire minimum, mais aussi des augmentations de salaires pour lutter contre l’inflation et pour revaloriser toute une série de professions.
La liste 11 Ensemble à Gauche-Liste d’Union Populaire fait de cette lutte une priorité. Le 2 avril, votez la liste numéro 11 pour défendre des salaires dignes.
Pour la LUP
Danielle Parmentier et Pablo Cruchon