Le parlement cantonal a modifié la loi sur l’accueil préscolaire afin de dégrader les conditions de travail et de salaires du personnel des structures d’accueil. Concrètement, les employeurs ne seront plus obligés de respecter les « usages » et pourront appliquer le salaire minimum. Cela signifie des pertes allant jusqu’à 12frs/h ?
Signez et faites signer le référendum pour dire NON à la sous-enchère salariale et pour défendre la qualité des crèches et retournez le nous ! Télécharger
Pas d’économie sur le dos du personnel et des enfants
L’UNION POPULAIRE participe aujourd’hui, avec les syndicats et les associations professionnelles du secteur notamment, au référendum contre la modification de la loi sur l’accueil préscolaire, qui démantèle les conditions de travail et les salaires du personnel des crèches.
Contre la pénurie de personnel: revalorisation
Ce n’est pas en rendant les conditions de travail encore moins attractives que l’on résoudra la pénurie de personnel et de places en crèches. Au contraire, nous pensons qu’il faut aller vers un véritable service public de la petite enfance, c’est ce que prévoit notre initiative dont les signatures ont été déposées au printemps dernier « Des crèches gratuites pour tous les enfants ».
Mais aujourd’hui, la droite veut aller en sens contraire et revenir à la loi de la jungle dans ce domaine en démantelant ce que les syndicats ont mis des années à construire: soit des conventions collectives de travail, (et des statuts municipaux équivalents) comme aussi l’édiction d’usages professionnels, qui doivent être respectés par l’ensemble des structures de la petite enfance.
La droite favorise les crèches privées
Il s’agit de conditions de travail minimales comprenant la durée du travail, un temps de préparation d’au moins 4 heures, une grille salariale, etc. Un garde-fou indispensable face à certaines crèches privées, qui mènent la fronde contre les mécanismes de régulation du marché du travail. Or la droite du Grand Conseil allant dans leur sens vient de voter la suppression de l’obligation d’appliquer les usages professionnels du domaine.
Un dangereux précédent
Si cette loi passe, cela impactera le personnel de toutes les crèches, jardins d’enfants et garderies du canton, qu’elles soient privées, subventionnées ou municipalisées. Cela ouvrira une brèche pour attaquer les conditions de travail aujourd’hui protégées, mais aussi pour dégrader la qualité de l’accueil en se tournant vers du personnel moins bien formé.
Signez et faites signer le référendum et renvoyez-le nous à Union Populaire case postale 116, 1211 Genève 28.