Face aux excédents des comptes 2023, le Grand Conseil a voté ce printemps la gratuité pour les moins de 25 ans en formation et le demi-tarif aux retraité·e·s.
Une partie de la droite visait ainsi à légitimer le cadeau fiscal en or aux plus riches, auquel nous votons NON ce 24 novembre, par un petit «geste» en faveur de milieux populaires. Mais attention, ils ont prévu de reprendre d’une main ce qui a été donné de l’autre.
Le coût de la mesure sera de 32 millions, soit trois fois rien par rapport au cadeau fiscal de 434 millions qu’ils s’apprêtent à faire aux nantis. Pourtant, deux députés PLR enragés ont couru devant les tribunaux pour tenter de faire bloquer par voies judiciaires ce que le parlement avait accepté.
Peuple écarté, pleins pouvoirs au Conseil d'Etat ? NON !
Par ailleurs, pour pouvoir reprendre de la main droite ce qu’il donnait de l’autre, le Grand Conseil a voté la sortie des tarifs de la loi, c’est-à-dire la liberté pour les TPG et le Conseil d’État d’augmenter les tarifs selon leur bon plaisir, en soustrayant la décision au référendum populaire possible aujourd’hui.
Or avec la population n’ayant plus voix au chapitre, une augmentation des prix sera inéluctable pour les 25 à 65 ans afin de faire payer la facture des 32 millions en faveur des jeunes et des seniors aux autres usagers·ères.
Mais,à l’heure du réchauffement climatique et de l’inflation qui attaque le pouvoir d’achat des couches populaires, la solution n’est pas la hausse de tarifs TPG, c’est d’avancer vers la gratuité pour toutes et tous.
C’est une initiative de l'AVIVO qu’on défend
En outre, la fixation des tarifs dans la loi, pour permettre si besoin de les contester par référendum, a été introduite par vote populaire sur une initiative (IN 146) de l’AVIVO. Ainsi, le parlement veut bafouer aujourd’hui la volonté du peuple exprimée en 2014. À nous de la réaffirmer aujourd'hui en disant NON.
L’IN146 abaissait les tarifs TPG et en confiait la sauvegarde aux citoyen·ne·s. C’est grâce à elle que nous avons pu voter en mai 2017 pour refuser dans les urnes une hausse de tarifs TPG soutenue par une majorité de droite. Voilà l’acquis démocratique qu’il faut préserver aujourd’hui en votant NON le 24 novembre.